dimanche 28 novembre 2010

le vent les déracine

Le vent les déracine

Par un vent d’tous les diables et par petite bruine
Ces deux amants promènent un amour clandestin
Ils sont à l’île de Sein le vent les déracine
Côté cour et jardin côté cour et jardin

C’est à l’île de Sein
Que le vent déracine
Deux amants clandestins

Sur ce dernier caillou avant les Amériques
Ecoutez ces amants ils chantent l’amour sorcier
Dans ces embruns volés volés à l’Atlantique
L’âme de Nougaro continue de jazzer

C’est à l’île de Sein
Que le vent déracine
Deux amants clandestins

Entre deux potentilles et ces quelques fougères
Entre trois renoncules et ces quelques lotiers
Deux amants fleur de peau deux amants font la paire
Et la Pointe du Raz ne se voit qu’à moitié

C’est à l’île de Sein
Que le vent déracine
Deux amants clandestins

Avant que de rentrer à petite vie courante
Entre ronces et broussailles et murets coupe vent
Assis sur le granit ils comptent les déferlantes
Et un lierre s’accroche aux caprices du temps

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