dimanche 28 novembre 2010

le vent les déracine

Le vent les déracine

Par un vent d’tous les diables et par petite bruine
Ces deux amants promènent un amour clandestin
Ils sont à l’île de Sein le vent les déracine
Côté cour et jardin côté cour et jardin

C’est à l’île de Sein
Que le vent déracine
Deux amants clandestins

Sur ce dernier caillou avant les Amériques
Ecoutez ces amants ils chantent l’amour sorcier
Dans ces embruns volés volés à l’Atlantique
L’âme de Nougaro continue de jazzer

C’est à l’île de Sein
Que le vent déracine
Deux amants clandestins

Entre deux potentilles et ces quelques fougères
Entre trois renoncules et ces quelques lotiers
Deux amants fleur de peau deux amants font la paire
Et la Pointe du Raz ne se voit qu’à moitié

C’est à l’île de Sein
Que le vent déracine
Deux amants clandestins

Avant que de rentrer à petite vie courante
Entre ronces et broussailles et murets coupe vent
Assis sur le granit ils comptent les déferlantes
Et un lierre s’accroche aux caprices du temps

dimanche 21 novembre 2010

Sur une coquille de noix version2

Sur une coquille de noix Version2
Sur une coquille de noix narguant les déferlantes
Il rêve de grand lointain pour faire la pige au temps
Sur une coquille de noix narguant les déferlantes
Il rêve de jeter l’ancre à la pointe du vent

Il dérobe du temps du temps au sablier
Pour briser les amarres d’une petite vie en rade
Il rêve d’accoster un jour à la Barbade
Ou à la Trinité ou à la Trinité

Pourquoi aller si loin lui demande son double
Pourquoi pas l’île de Sein pourquoi pas l’île de Sein
Pourquoi partir si loin lui demande son double
Et il change de cap il oublie grand lointain

Sa coquille de noix est à l’île de Sein
C’est pas le grand lointain pourtant ça lui ressemble
C’est pas le grand lointain pourtant ça lui ressemble
Avec un peu de chance il fera beau demain

Entre deux potentilles et ces quelques fougères
Entre trois renoncules et ces quelques lotiers
Il remercie son double Il cueille des pousse pierre
Le phare de la vieille ne se voit qu’à moitié

Avant que de rentrer à petite vie courante
Entre ronces et broussailles et murets coupe vent
Assis sur du granit il compte les déferlantes
Et son rêve s’accroche aux caprices du temps

dimanche 7 novembre 2010

Le lupanar de Pompei

Le lupanar de Pompéi

Y a des bordels dans l’monde entier
Y en avait un à Pompéi
Mais l’Vésuve un jour a craché,
Tout a cramé sans préavis.
Le lupanar est toujours là
Et c’est moi qui suis sur la fresque.
C’est moi Claudius vivant ou presque
Lutinant la Bella Dona.

C’est moi Claudius vivant ou presque
Viril viril sur cette fresque
Depuis vingt siècles à Pompéi
Depuis vingt siècles à Pompéi

Près de moi Julius et Sabine.
Elle c’était la fleur d’églantine,
Lui c’était le navigateur,
Moitié play-boy, moitié flambeur.
Après cinquante générations,
Une de mes arrière-cousines
Tient la pizzéria de Messine
A l’enseigne des quatre saisons

C’est moi Claudius vivant ou presque
Viril viril sur cette fresque
Depuis vingt siècles à Pompéi
Depuis vingt siècles à Pompéi

Dans ce bar de Kansas City
Sur cette carte postale c’est lui
C’est lui Claudius sur cette fresque
Beau comme un dieu vivant ou presque
Etre connu dans l’monde entier
Ca sert à quoi dit la cousine
De la pizzeria de Messine
En offrant le pousse-café


C’est lui Claudius vivant ou presque
Viril viril sur cette fresque
Depuis vingt siècles à Pompéi
Depuis vingt siècles à Pompéi