L’époque est folle
Un’ pie a planqué son trésor
Au fond d’son nid, sur ce platane
Avant la prière des moin’
Ce trésor est un’ clef de sol
Piquée à la gent monastique.
Ell’ donnait le ton des cantiqu’
Avec ses dièses et ses bémols.
Les journaux en ont fait la une.
Qui a fait l’coup ? Quelqu’un, quelqu’une ?
L’époque est folle ell’ déboussole.
C’est pir’ qu’au temps du rock and roll.
Un’ pie a planqué son trésor
Sur ce tilleul : un centenaire.
Ell’l’a piqué à l’antiquaire
Et ce trésor est un bijou :
Le plus beau de la Castafiore.
Il vaut plus de dix lingots d’or,
Et dix lingots d’or c’est beaucoup
Un’ pie a planqué son trésor
Piqué au musée d’la marine
Dans un d’ces buissons d’aubépine
Et ce trésor c’est trois boutons :
Un qui t’nait mal à la culotte,
Deux arrachés à la capote
De Monsieur Christophe Colomb.
jeudi 23 juillet 2009
samedi 18 juillet 2009
vos commentaires
Si vous ne souhaitez pas m'adresser vos commentaires via votre adresse mail vous pouvez cliquer sur commentaire en dessous des textes Merci
connaître votre avis
Vous seriez gentils (illes) si vous avez le temps de me donner votre avis en un bref commentaire Ce serait un plaisir pour moi Dans mon profil vous trouverez mon adresse mailToute critique sera la bienvenue Merci de votre attention
jeudi 16 juillet 2009
J'suis un batard
J’suis un batard
J’suis un batard, pas un corniaud
Mais j’en connais des chiens de race
Qui ne suiv’ pas à la trace
Ils ne savent que fair’ le beau.
Mon père était un chien de race
Médaillon blanc sur le poitrail,
Un boxer qui tenait sa place
Et vous attendait au portail.
Ma mère était un chien de Chine
Un chow-chow avec l’air hautain.
Mais peut-on juger sur la mine
Des chiens que l’on mange à Pékin ?
J’ai le poil long et plutôt doux,
Ma robe est fauve avec du roux,
Comme un setter sans le reflet
On n’est pas tous des Irlandais.
Je n’ai pas l’flair d’ un épagneul
Mais je fais semblant le dimanche,
Pour un peu leur frotter la manche
Je lève mêm’des campagneuls.
Quand ils parlent d’un temps de chien
Quand ils parlent d’un temps de chien
Ca veut dir’ ça veut dir’ qu’alors,
Je ne mets pas le nez dehors.
Quand ils parlent de vie de chien :
La vie ne peut pas être pire.
Pour comprendr’ ce qu’ils voulaient dire
J’me suis donné un mal de chien.
J’suis un batard, pas un corniaud
Mais j’en connais des chiens de race
Qui ne suiv’ pas à la trace
Ils ne savent que fair’ le beau.
Mon père était un chien de race
Médaillon blanc sur le poitrail,
Un boxer qui tenait sa place
Et vous attendait au portail.
Ma mère était un chien de Chine
Un chow-chow avec l’air hautain.
Mais peut-on juger sur la mine
Des chiens que l’on mange à Pékin ?
J’ai le poil long et plutôt doux,
Ma robe est fauve avec du roux,
Comme un setter sans le reflet
On n’est pas tous des Irlandais.
Je n’ai pas l’flair d’ un épagneul
Mais je fais semblant le dimanche,
Pour un peu leur frotter la manche
Je lève mêm’des campagneuls.
Quand ils parlent d’un temps de chien
Quand ils parlent d’un temps de chien
Ca veut dir’ ça veut dir’ qu’alors,
Je ne mets pas le nez dehors.
Quand ils parlent de vie de chien :
La vie ne peut pas être pire.
Pour comprendr’ ce qu’ils voulaient dire
J’me suis donné un mal de chien.
L'écrivain
L’écrivain
Quand ils ont quelque chose à dire
Ils vienn’ le dire à l’écrivain.
A l’écrivain qui peut l’écrire,
A l’écrivain qui l’écrit bien.
Tous les oubliés d’ l’alphabet
L’ont toujours ap’plé Beaumarchais
Ils lui confient amour, chagrin,
Secret, bonheur ou tracassin.
Quand ils reçoivent des nouvell’
Les oubliés de l’alphabet
Pour savoir si la vie est belle
Vienn’ le d’mander à Beaumarchais.
Alors Beaumarchais lit la lettre,
Il y met plein de sentiments
Et beaucoup d’espoir à peut-être,
Et il fait chanter l’air du temps
Un oublié de l’alphabet
Qui parle la langue des signes
Fait un bras d’honneur à sa guigne
Les sourds ne sont jamais muets
Beaumarchais éclate de rire
Puis il fignole un faire-part
Il vient d’le traduir’ du sabir
Pour ce drôle de zigomar.
Tous les oubliés d’ l’alphabet
L’ont toujours ap’plé Beaumarchais
Ils lui confient amour, chagrin,
Secret, bonheur ou tracassin.
Quand ils ont quelque chose à dire
Ils vienn’ le dire à l’écrivain.
A l’écrivain qui peut l’écrire,
A l’écrivain qui l’écrit bien.
Tous les oubliés d’ l’alphabet
L’ont toujours ap’plé Beaumarchais
Ils lui confient amour, chagrin,
Secret, bonheur ou tracassin.
Quand ils reçoivent des nouvell’
Les oubliés de l’alphabet
Pour savoir si la vie est belle
Vienn’ le d’mander à Beaumarchais.
Alors Beaumarchais lit la lettre,
Il y met plein de sentiments
Et beaucoup d’espoir à peut-être,
Et il fait chanter l’air du temps
Un oublié de l’alphabet
Qui parle la langue des signes
Fait un bras d’honneur à sa guigne
Les sourds ne sont jamais muets
Beaumarchais éclate de rire
Puis il fignole un faire-part
Il vient d’le traduir’ du sabir
Pour ce drôle de zigomar.
Tous les oubliés d’ l’alphabet
L’ont toujours ap’plé Beaumarchais
Ils lui confient amour, chagrin,
Secret, bonheur ou tracassin.
Une pensée en liberté
Une pensée en liberté
Un jour, un jour,
Un’ petit’ fleur de boutonnière
S’est mise à courir, à courir
Vers une fleur en liberté
En la voyant,
Un’ fleur de givre, un’ fleur de l’âge
Se sont aussi mises à courir
Vers cette fleur en liberté
En les voyant
Tout’ les fleurs bleues, tout’ les fin’ fleurs
Se sont aussi mises à courir
Vers cette fleur en liberté
Je les ai vues
Cett’ nuit, dans un rêve en couleur.
Toutes ces fleurs couraient, couraient
Vers cette fleur en liberté
Cette fleur là
Comment interpréter mon rêve ?
C’était un’ pensée jaune et bleu
Une pensée en liberté !
Un jour, un jour,
Un’ petit’ fleur de boutonnière
S’est mise à courir, à courir
Vers une fleur en liberté
En la voyant,
Un’ fleur de givre, un’ fleur de l’âge
Se sont aussi mises à courir
Vers cette fleur en liberté
En les voyant
Tout’ les fleurs bleues, tout’ les fin’ fleurs
Se sont aussi mises à courir
Vers cette fleur en liberté
Je les ai vues
Cett’ nuit, dans un rêve en couleur.
Toutes ces fleurs couraient, couraient
Vers cette fleur en liberté
Cette fleur là
Comment interpréter mon rêve ?
C’était un’ pensée jaune et bleu
Une pensée en liberté !
Que signifie: c'est beau
Que signifie : c’est beau ?
Le Petit Princ’sur sa guitare
Vient de jouer : « Jeux interdits »
C’est beau dit Saint Exupéry.
C’est beau ? Que signifie : c’est beau ?
Demande alors le Petit Prince
A Monsieur Saint Exupéry.
C’est beau, c’est juste une émotion,
C’est quelque chose que l’on ressent,
Lui répond Saint Exupéry.
Dessine moi une émotion
Demande encor’ le Petit Prince
A Monsieur Saint Exupéry.
Et Monsieur Saint Exupéry
Dessine alors une guitare,
La main droite du Petit Prince
Et trois not’ de « Jeux interdits »
Et trois not’ de « Jeux interdits »
Et trois not’ de « Jeux interdits »
Le Petit Princ’sur sa guitare
Vient de jouer : « Jeux interdits »
C’est beau dit Saint Exupéry.
C’est beau ? Que signifie : c’est beau ?
Demande alors le Petit Prince
A Monsieur Saint Exupéry.
C’est beau, c’est juste une émotion,
C’est quelque chose que l’on ressent,
Lui répond Saint Exupéry.
Dessine moi une émotion
Demande encor’ le Petit Prince
A Monsieur Saint Exupéry.
Et Monsieur Saint Exupéry
Dessine alors une guitare,
La main droite du Petit Prince
Et trois not’ de « Jeux interdits »
Et trois not’ de « Jeux interdits »
Et trois not’ de « Jeux interdits »
mardi 14 juillet 2009
Juste à côté de lui
Juste à côté de lui
En se promenant juste à côté de lui
Il fut surpris de voir
Des pêchés capitaux
En veux-tu en voilà
Des rancunes en pagaille
Des colères rentrées
C’était un promeneur un peu désabusé
En se promenant juste à côté de lui
Il fut surpris de voir
Le temps qui se perdait
En dialogu ’ de sourd
Et tant de vanités
Dans la course au trésor
C’était un promeneur un peu désabusé
En se promenant juste à côté de lui
Il fut surpris de voir
La foi du charbonnier
Se perdre dans le doute
Et tant de vérités
Noyées au fond d’un puits
C’était un promeneur un peu désabusé
En se promenant juste à côté de lui
Il fut heureux de voir
Une églantine blanche
Et un papillon bleu
Une églantine blanche
Et un papillon bleu
En se promenant juste à côté de lui
Il fut surpris de voir
Des pêchés capitaux
En veux-tu en voilà
Des rancunes en pagaille
Des colères rentrées
C’était un promeneur un peu désabusé
En se promenant juste à côté de lui
Il fut surpris de voir
Le temps qui se perdait
En dialogu ’ de sourd
Et tant de vanités
Dans la course au trésor
C’était un promeneur un peu désabusé
En se promenant juste à côté de lui
Il fut surpris de voir
La foi du charbonnier
Se perdre dans le doute
Et tant de vérités
Noyées au fond d’un puits
C’était un promeneur un peu désabusé
En se promenant juste à côté de lui
Il fut heureux de voir
Une églantine blanche
Et un papillon bleu
Une églantine blanche
Et un papillon bleu
lundi 13 juillet 2009
dimanche 5 juillet 2009
Tu connais
Tu connais
Les sept jours qui s’enchainent
A la peti’semaine
Ont des reflets changeants
Selon l’humeur du temps
Tu connais des jours sans avec un ciel si bas
Qu’il fait pleurer les saul’Alors ta vie grisaille
Comme le temps qu’il fait Alors ta vie grisaillle
Ell’ routine ell’ cafarde ell’pass’cahin-caha
Tu connais des jours sans
Alors ta vie grisaille ell’pass’cahin-caha
Tu connais des nuits blanch’où ton passé s’rallume
Sur ton écran de veille en diaporama
Tu revis tes coups d’cœur,tes pti’bonheurs posthumes
Tu gamberges en couleur ces nuits là ces nuits là
Tu connais des nuits blanches
Où ton passé s’rallume en diaporama
Et tu connais des soirs où le doute te prend
Faut-il vivre ses rêv’ou bien rêver sa vie
Vendre la peau de l’ours à l’encan à l’encan
Et fuir aux antipod’pour vivre en utopie
Et tu connais des doutes
Qui t’emmènent le soir flirter en utopie
Tu connais des matins où les roses trémières
Ont une âme ont une âm’comme les lilas blancs
Com’les gueules de loup et com’les primevères
Comm’les fleurs de plat’band’et com’ les fleurs des champs
Tu connais des matins
Où les fleurs ont une âme où les fleurs ont une âme
Les sept jours qui s’enchainent
A la peti’semaine
Ont des reflets changeants
Selon l’humeur du temps
Tu connais des jours sans avec un ciel si bas
Qu’il fait pleurer les saul’Alors ta vie grisaille
Comme le temps qu’il fait Alors ta vie grisaillle
Ell’ routine ell’ cafarde ell’pass’cahin-caha
Tu connais des jours sans
Alors ta vie grisaille ell’pass’cahin-caha
Tu connais des nuits blanch’où ton passé s’rallume
Sur ton écran de veille en diaporama
Tu revis tes coups d’cœur,tes pti’bonheurs posthumes
Tu gamberges en couleur ces nuits là ces nuits là
Tu connais des nuits blanches
Où ton passé s’rallume en diaporama
Et tu connais des soirs où le doute te prend
Faut-il vivre ses rêv’ou bien rêver sa vie
Vendre la peau de l’ours à l’encan à l’encan
Et fuir aux antipod’pour vivre en utopie
Et tu connais des doutes
Qui t’emmènent le soir flirter en utopie
Tu connais des matins où les roses trémières
Ont une âme ont une âm’comme les lilas blancs
Com’les gueules de loup et com’les primevères
Comm’les fleurs de plat’band’et com’ les fleurs des champs
Tu connais des matins
Où les fleurs ont une âme où les fleurs ont une âme
vendredi 3 juillet 2009
Juste pour gagner du temps
Juste pour gagner du temps
Just’ pour gagner du temps, vivez un peu en rêve,
Just’ pour gagner du temps.
Avec un pied dehors,
Avec un pied dedans.
Cherchez le merveilleux, au cœur de l’ordinaire,
Just’ pour gagner du temps.
Avec un pied dehors,
Avec un pied dedans.
Montez ce cheval fou, prenez ce bateau ivre,
Just’ pour gagner du temps.
Avec un pied dehors,
Avec un pied dedans.
Redevenez l’enfant, l’enfant que vous étiez,
Just’ pour gagner du temps.
Avec un pied dehors,
Avec un pied dedans.
Just’ pour gagner du temps, vivez un peu en rêve,
Just’ pour gagner du temps.
Avec un pied dehors,
Avec un pied dedans.
Cherchez le merveilleux, au cœur de l’ordinaire,
Just’ pour gagner du temps.
Avec un pied dehors,
Avec un pied dedans.
Montez ce cheval fou, prenez ce bateau ivre,
Just’ pour gagner du temps.
Avec un pied dehors,
Avec un pied dedans.
Redevenez l’enfant, l’enfant que vous étiez,
Just’ pour gagner du temps.
Avec un pied dehors,
Avec un pied dedans.
Je vois les gens de ma fenêtre
Je vois les gens de ma fenêtre
Je vois les gens de ma fenêtre,
Mon chat persan sur les genoux.
Je vois les gens de ma fenêtre,
Hier c’était peut-être vous.
La ville est calme, il fait dimanche
La rue s’éveille, il fait matin.
Je vois une robe pervenche
Au bras d’une veste de lin.
Où vont-ils ? Je me le demande.
Je ne les vois plus maintenant,
Ils partent aux îles anglo-normand’
Ou bien aux îles sous le vent.
Sept jours plus tard , il fait dimanche
La rue s’éveille il fait matin.
Je n’vois pas la robe pervenche
Au bras de la veste de lin.
Où sont-ils ? Je me le demande
Ils sont partis je m’en doutais.
Ils sont aux îl’ anglo-normand’
La mer est calme à Guernesey.
Six mois plus tard il fait dimanche
La rue s’éveille il fait matin,
Revoici la robe pervenche
Sous le bras de la veste en lin.
Ils rentrent des anglo-normand’
J’en étais sûr qu’ils reviendraient.
Et que le bon Dieu les entend’
C’est mieux ici qu’à Guernesey.
Je vois les gens de ma fenêtre
Et j’aurai mes cent ans demain.
Je m’endors avec des peut-être
Parfois même avec beaucoup moins.
Je vois les gens de ma fenêtre,
Mon chat persan sur les genoux.
Je vois les gens de ma fenêtre,
Hier c’était peut-être vous.
La ville est calme, il fait dimanche
La rue s’éveille, il fait matin.
Je vois une robe pervenche
Au bras d’une veste de lin.
Où vont-ils ? Je me le demande.
Je ne les vois plus maintenant,
Ils partent aux îles anglo-normand’
Ou bien aux îles sous le vent.
Sept jours plus tard , il fait dimanche
La rue s’éveille il fait matin.
Je n’vois pas la robe pervenche
Au bras de la veste de lin.
Où sont-ils ? Je me le demande
Ils sont partis je m’en doutais.
Ils sont aux îl’ anglo-normand’
La mer est calme à Guernesey.
Six mois plus tard il fait dimanche
La rue s’éveille il fait matin,
Revoici la robe pervenche
Sous le bras de la veste en lin.
Ils rentrent des anglo-normand’
J’en étais sûr qu’ils reviendraient.
Et que le bon Dieu les entend’
C’est mieux ici qu’à Guernesey.
Je vois les gens de ma fenêtre
Et j’aurai mes cent ans demain.
Je m’endors avec des peut-être
Parfois même avec beaucoup moins.
Le parieur
Le parieur
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est la Saint Paulin.
Saint Paulin,
J’ai un service à vous d’mander :
C’est pour le tiercé du dimanche
Dois-je jouer casaque blanche ?
Pour être bien sûr de gagner.
Saint Paulin…
J’aurais bien aimé vous connaître
Du moins aussi bien qu’mon facteur,
Mais moi l’destin qui m’a fait naître
Ne m’a fait que pauvre parieur.
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est Sainte Appoline.
Sainte Appoline,
J’ai un service à vous d’mander :
C’est pour mon loto de la s’maine.
Est-c’que le treize en vaut la peine ?
Et le sept faut-il le jouer ?
Sainte Appoline…
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est Saint Adelin.
Saint Adelin,
J’ai un service à vous d’mander :
C’est pour savoir si j’pronostique
Au moins une fois pour cette équipe
Dont l’avant-centre est remplacé .
Saint Adelin…
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est Sainte Adeline.
Sainte Adeline,
J’ai un service à vous d’mander :
Donnez-moi donc la martingale
Du casino d’la côt’d’Opale
Je voudrais tant le fair’ sauter.
Sainte Adeline…
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est le Saint des Saints.
Saint des Saints,
J’ai un service à vous d’mander :
Car je voudrais bien me refaire.
Pour les affaires pécuniaires,
A quel Saint faut-il se vouer ?
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est la Saint Paulin.
Saint Paulin,
J’ai un service à vous d’mander :
C’est pour le tiercé du dimanche
Dois-je jouer casaque blanche ?
Pour être bien sûr de gagner.
Saint Paulin…
J’aurais bien aimé vous connaître
Du moins aussi bien qu’mon facteur,
Mais moi l’destin qui m’a fait naître
Ne m’a fait que pauvre parieur.
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est Sainte Appoline.
Sainte Appoline,
J’ai un service à vous d’mander :
C’est pour mon loto de la s’maine.
Est-c’que le treize en vaut la peine ?
Et le sept faut-il le jouer ?
Sainte Appoline…
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est Saint Adelin.
Saint Adelin,
J’ai un service à vous d’mander :
C’est pour savoir si j’pronostique
Au moins une fois pour cette équipe
Dont l’avant-centre est remplacé .
Saint Adelin…
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est Sainte Adeline.
Sainte Adeline,
J’ai un service à vous d’mander :
Donnez-moi donc la martingale
Du casino d’la côt’d’Opale
Je voudrais tant le fair’ sauter.
Sainte Adeline…
Sur mon calendrier des post’
Aujourd’hui c’est le Saint des Saints.
Saint des Saints,
J’ai un service à vous d’mander :
Car je voudrais bien me refaire.
Pour les affaires pécuniaires,
A quel Saint faut-il se vouer ?
Je ne dors que d'un oeil
Je ne dors que d’un oeil
Il est une heure du matin,
Je dors d’un œil, rien que d’un œil.
Alors je pens’, alors je pense.
On dort en comptant ses moutons
Dans les causses et dans l’Aveyron.
On y voit parfois des bergers
Qui s’endorment au bord de leur pré.
On devrait laisser à sa guise
Se pencher une tour à Pise
Et ne penser qu’un jour sur deux,
On dormirait peut- être mieux
Il est deux heures du matin,
Je dors d’un œil, rien que d’un œil,
Alors je pens’, alors je pense.
Qui dort dessus ses deux oreilles ?
Je voudrais le voir celui-là.
Et qui s’endort dessus le tas ?
Cette expression est sans pareille.
Il est deux heures du matin
Méridien de Greenwich village,
Ce whisky a bien douze ans d’âge,
Je m’en ressers un fifrelin.
Il est trois heures du matin.
Je dors d’un œil, rien que d’un œil,
Alors je pens’, alors je pense.
Laissez, laissez le mérinos,
Ici, ailleurs ou à Bourgos.
Vous avez mis dedans le mille.
Croyez-vous que ce soit facile ?
Ceux qui dorment comme des loirs,
Font parfois de ces cauchemars.
Ceux qui ne dorment que d’un œil,
Gardent l’autre pour un clin d’œil.
Il est quatre heures du matin,
Je dors d’un œil, rien que d’un œil.
Il est quatre heures du matin,
Et vous, et vous, dormez-vous bien?
Il est une heure du matin,
Je dors d’un œil, rien que d’un œil.
Alors je pens’, alors je pense.
On dort en comptant ses moutons
Dans les causses et dans l’Aveyron.
On y voit parfois des bergers
Qui s’endorment au bord de leur pré.
On devrait laisser à sa guise
Se pencher une tour à Pise
Et ne penser qu’un jour sur deux,
On dormirait peut- être mieux
Il est deux heures du matin,
Je dors d’un œil, rien que d’un œil,
Alors je pens’, alors je pense.
Qui dort dessus ses deux oreilles ?
Je voudrais le voir celui-là.
Et qui s’endort dessus le tas ?
Cette expression est sans pareille.
Il est deux heures du matin
Méridien de Greenwich village,
Ce whisky a bien douze ans d’âge,
Je m’en ressers un fifrelin.
Il est trois heures du matin.
Je dors d’un œil, rien que d’un œil,
Alors je pens’, alors je pense.
Laissez, laissez le mérinos,
Ici, ailleurs ou à Bourgos.
Vous avez mis dedans le mille.
Croyez-vous que ce soit facile ?
Ceux qui dorment comme des loirs,
Font parfois de ces cauchemars.
Ceux qui ne dorment que d’un œil,
Gardent l’autre pour un clin d’œil.
Il est quatre heures du matin,
Je dors d’un œil, rien que d’un œil.
Il est quatre heures du matin,
Et vous, et vous, dormez-vous bien?
Francophonie
Francophonie
Je m’appelle Francophonie
Suivez donc ma ligne de vie,
Vous passez par Liège et Paris,
Par Québec et Lausanne aussi.
Je m’appelle Francophonie,
Si je connais une autre vie
A Saint-Pierre ou à Miquelon
Serais-je un jour la Madelon ?
Quand ils me parl’ avec les mains,
Moi j’aime bien les Italiens.
Mais s’il faut plaire à Pierre ou Paul,
Moi je choisis le plus mariol .
Je m’appelle Francophonie,
J’attends une belle embellie
Pour m’en aller jusqu’en Artois
En Picardie comme chez soi.
Je m’appelle Francophonie,
Mais ça c’est entre toi et moi
C’est qu’il dure toute la vie,
Le prénom que l’on garde en soi.
Je m’appelle Francophonie,
J’ai mes amours, j’ai mes manies,
Je chante parfois des chansons :
Cell’ de Brassens, cell’ de Villon.
Je ne plais pas à tout le monde
Comme le vin de mon tonneau,
Je suis sur votre mappemonde
A Pointe-à-Pitre et à Bordeaux.
Je m’appelle Francophonie,
Ne crois surtout pas qu’je t’oublie,
Tu es Cajun dans les Bayoux,
En Louisian’ comme chez nous.
Je pense à mes cousins d’Afrique,
A toi qui joue de la cora,
Ta vie, ta vie, c’est la musique,
Tu joues et tu chantes parfois.
Je m’appelle Francophonie,
Dans les blues de Californie
On ne parle jamais de moi.
Alors, alors, ça sert à quoi
D’avoir un oncle en Amérique
Qui ne connaît pas la musique ?
Et qui ne vous écrit jamais.
Et qui ne vous écrit jamais.
Je m’appelle Francophonie
Suivez donc ma ligne de vie,
Vous passez par Liège et Paris,
Par Québec et Lausanne aussi.
Je m’appelle Francophonie,
Si je connais une autre vie
A Saint-Pierre ou à Miquelon
Serais-je un jour la Madelon ?
Quand ils me parl’ avec les mains,
Moi j’aime bien les Italiens.
Mais s’il faut plaire à Pierre ou Paul,
Moi je choisis le plus mariol .
Je m’appelle Francophonie,
J’attends une belle embellie
Pour m’en aller jusqu’en Artois
En Picardie comme chez soi.
Je m’appelle Francophonie,
Mais ça c’est entre toi et moi
C’est qu’il dure toute la vie,
Le prénom que l’on garde en soi.
Je m’appelle Francophonie,
J’ai mes amours, j’ai mes manies,
Je chante parfois des chansons :
Cell’ de Brassens, cell’ de Villon.
Je ne plais pas à tout le monde
Comme le vin de mon tonneau,
Je suis sur votre mappemonde
A Pointe-à-Pitre et à Bordeaux.
Je m’appelle Francophonie,
Ne crois surtout pas qu’je t’oublie,
Tu es Cajun dans les Bayoux,
En Louisian’ comme chez nous.
Je pense à mes cousins d’Afrique,
A toi qui joue de la cora,
Ta vie, ta vie, c’est la musique,
Tu joues et tu chantes parfois.
Je m’appelle Francophonie,
Dans les blues de Californie
On ne parle jamais de moi.
Alors, alors, ça sert à quoi
D’avoir un oncle en Amérique
Qui ne connaît pas la musique ?
Et qui ne vous écrit jamais.
Et qui ne vous écrit jamais.
jeudi 2 juillet 2009
mercredi 1 juillet 2009
Il a
Il a
Ca chauffe dans tout l’Hexagone
C’est la canicul’ cet été.
Effet de serr’, couche d’ozone,
Il a coupé l’son d’la télé.,
Les cass’ se font au bulldozer,
Et les casseurs sont en cavale
Marlbrouck Marlbrouck s’en va t’en guerre
Il a replié son journal.
Et comm’ toujours dans ces cas là
Il a joué d’l’ocarina
Pour plaire à sa chatt’Halloween.
Il a fait tourner sa mapp’monde,
Pour fair’le tour du monde entier
Il a fait tourner sa mapp’monde
Pour voir qui est du bon côté
Il est allé en Papouasie,
Au Népal et en Ter’ de Feu
Puis en rentrant à Saint-Brieuc
Il s’est fait un irish-coffee
Et comm’ toujours dans ces cas là
Il a joué d’l’ocarina
Pour plaire à sa chatt’ Halloween.
Il a dit à son poisson rouge
Lorsque nous aurons des kopecks
Nous irons plonger en Mer Rouge
A Sharm-el-Sheikh, à Sharm-el-Sheikh.
En buvant son irish-coffee
Il a surfé au pt’it bonheur
Sur ses amours, sur ses coups d’cœur
Puis il a trinqué à la vie.
Ca chauffe dans tout l’Hexagone
C’est la canicul’ cet été.
Effet de serr’, couche d’ozone,
Il a coupé l’son d’la télé.,
Les cass’ se font au bulldozer,
Et les casseurs sont en cavale
Marlbrouck Marlbrouck s’en va t’en guerre
Il a replié son journal.
Et comm’ toujours dans ces cas là
Il a joué d’l’ocarina
Pour plaire à sa chatt’Halloween.
Il a fait tourner sa mapp’monde,
Pour fair’le tour du monde entier
Il a fait tourner sa mapp’monde
Pour voir qui est du bon côté
Il est allé en Papouasie,
Au Népal et en Ter’ de Feu
Puis en rentrant à Saint-Brieuc
Il s’est fait un irish-coffee
Et comm’ toujours dans ces cas là
Il a joué d’l’ocarina
Pour plaire à sa chatt’ Halloween.
Il a dit à son poisson rouge
Lorsque nous aurons des kopecks
Nous irons plonger en Mer Rouge
A Sharm-el-Sheikh, à Sharm-el-Sheikh.
En buvant son irish-coffee
Il a surfé au pt’it bonheur
Sur ses amours, sur ses coups d’cœur
Puis il a trinqué à la vie.
Inscription à :
Articles (Atom)