dimanche 25 juillet 2010

Desirade

Désirade

Le vent s’engouffre en ma chemise,
Dehors il fait un temps de chien.
Le vent s’engouffre en ma chemise,
L’automne a le cœur au crachin.
Et le pot-au-feu en Ardennes
Fume sur la nappe à carreaux.
Il a plu toute la semaine,
On boit le Beaujolais nouveau.

Je n’ai pas la tête au moulin,
J’ai le cœur à la Désirade
Et mes jours mes jours je les brade
A la brocante des p’tits crachins

Le vent s’engouffre en ma chemise,
Je trouve le ciel bien trop bas.
Le vent s’engouffre en ma chemise,
Le cafard m’emboîte le pas
Et je finis mon pot-au-feu
Et je vide ma pinardelle
J’entends pleurer un violoncelle
Il me mettrait les larmes aux yeux

Je n’ai pas la tête au moulin,
J’ai le cœur à la Désirade
Et mes jours mes jours je les brade
A la brocante des p’tits crachins

Les sanglots longs des violons
Me font le coup tous les automnes
Les sanglots longs des violons
Me font le coup tous les automnes
Quand l’vent s’engouffre en ma chemise
Je trouve le ciel bien trop bas
Quand l’vent s’engouffre en ma chemise
Le cafard m’emboîte le pas

Et j’ n’ai pas la tête au moulin,
J’ai le cœur à la Désirade
Et mes jours mes jours je les brade
A la brocante des p’tits crachins

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