vendredi 14 août 2009
Ce monde déboussole
Ce monde déboussole
Le Président de Zambésie
A ses tontons poignes de fer
Le Président de Zambésie
Dicte sa loi d’son rocking chair
Une ombre dans les favelas
Guette à la croisée des chemins
Une ombre dans les favelas
Tire où poignard’ pour deux fois rien
Une ceinture d’explosifs
Portant cagoul’ jour de marché
Une ceinture d’explosifs
Pour plaire à Dieu se fait sauter
Dans ce monde qui banqueroute
Pour gagner suffit de jouer
Dans ce monde qui banqueroute
La martingal’ des initiés
Dans ce monde qui déboussole
Qui tranquillise et qui prozaque
Dans ce monde qui déboussole
Cherche le vrai, trouve l’arnaque
Loin très loin du triangle d’or
Dans ce jardin où pousse l’herbe
Loin très loin du triangle d’or
Marie Jean’ met son blé en gerbes
Des labos fabriqu’ de la came
Au dealer ell’se paie comptant
Des labos fabriqu’ de la came
Ell rend accroc la vie durant
C’est un bilan triste à pleurer
Dit un manchot sur la banquise
C’est un bilan triste à pleurer
Dit un manchot sur la banquise
Le Président de Zambésie
A ses tontons poignes de fer
Le Président de Zambésie
Dicte sa loi d’son rocking chair
Une ombre dans les favelas
Guette à la croisée des chemins
Une ombre dans les favelas
Tire où poignard’ pour deux fois rien
Une ceinture d’explosifs
Portant cagoul’ jour de marché
Une ceinture d’explosifs
Pour plaire à Dieu se fait sauter
Dans ce monde qui banqueroute
Pour gagner suffit de jouer
Dans ce monde qui banqueroute
La martingal’ des initiés
Dans ce monde qui déboussole
Qui tranquillise et qui prozaque
Dans ce monde qui déboussole
Cherche le vrai, trouve l’arnaque
Loin très loin du triangle d’or
Dans ce jardin où pousse l’herbe
Loin très loin du triangle d’or
Marie Jean’ met son blé en gerbes
Des labos fabriqu’ de la came
Au dealer ell’se paie comptant
Des labos fabriqu’ de la came
Ell rend accroc la vie durant
C’est un bilan triste à pleurer
Dit un manchot sur la banquise
C’est un bilan triste à pleurer
Dit un manchot sur la banquise
mercredi 12 août 2009
La barbe à papa
Cela ne l’empêchait pas
Il prenait le ying pour le yang
Le bing pour le bang
Le chop pour le suey
Le taï pour le chi
Mais cela ne l’empêchait pas
De kermesses en ducasses oui-da
De vendr’ de la barbe à papa
Et aussi des pommes d’amour
Avec du caramel autour
Il prenait le ding pour le dong
Le ping pour le pong
Mata pour Hari
Tutti pour quanti
Mais cela…
Il prenait le mac pour le do
L’alter pour l’égo
Cahin pour caha
Prêchi pour prêcha
Mais cela…
Il prenait le ying pour le yang
Le bing pour le bang
Le chop pour le suey
Le taï pour le chi
Mais cela ne l’empêchait pas
De kermesses en ducasses oui-da
De vendr’ de la barbe à papa
Et aussi des pommes d’amour
Avec du caramel autour
Il prenait le ding pour le dong
Le ping pour le pong
Mata pour Hari
Tutti pour quanti
Mais cela…
Il prenait le mac pour le do
L’alter pour l’égo
Cahin pour caha
Prêchi pour prêcha
Mais cela…
Les chemins de la vie
Les chemins de la vie
Le ch’min du bout du monde
Qui est peu fréquenté
C’est le chemin des cimes
Le chemin le plus long
Pour traverser la vie
C’est l’chemin solitude
Le chemin tant risqué
Là où l’on s’égratigne
C’est le chemin des ronces
Le ch’min dur à porter
Lorsqu’il est long parfois
C’est le chemin de croix
Le ch’min d’intolérance
Parsemé de querelles
C’est l’chemin sans issue
Parmi tous les chemins
Le chemin le plus court
D’un homme à l’autre c’est
Le chemin le chemin
De la fraternité
Le ch’min du bout du monde
Qui est peu fréquenté
C’est le chemin des cimes
Le chemin le plus long
Pour traverser la vie
C’est l’chemin solitude
Le chemin tant risqué
Là où l’on s’égratigne
C’est le chemin des ronces
Le ch’min dur à porter
Lorsqu’il est long parfois
C’est le chemin de croix
Le ch’min d’intolérance
Parsemé de querelles
C’est l’chemin sans issue
Parmi tous les chemins
Le chemin le plus court
D’un homme à l’autre c’est
Le chemin le chemin
De la fraternité
Tu connais des jours selon l'humeur du temps
Tu connais des jours selon l’humeur du temps
Les sept jours qui s’enchainent
A la peti’semaine
Ont des reflets changeants
Selon l’humeur du temps
Tu connais des jours sans avec un ciel si bas
Qu’il fait pleurer les saul’Alors ta vie grisaille
Comme le temps qu’il fait Alors ta vie grisaillle
Ell’ routine ell’ cafarde ell’pass’cahin-caha
Tu connais des jours sans
Alors ta vie grisaille ell’pass’cahin-caha
Tu connais des nuits blanch’où ton passé s’rallume
Sur ton écran de veille en diaporama
Tu revis tes coups d’cœur,tes pti’bonheurs posthumes
Tu gamberges en couleur ces nuits là ces nuits là
Tu connais des nuits blanches
Où ton passé s’rallume en diaporama
Et tu connais des soirs où le doute te prend
Faut-il vivre ses rêv’ou bien rêver sa vie
Vendre la peau de l’ours à la foire à l’encan
Et fuir aux antipod’pour vivre en utopie
Et tu connais des doutes
Qui t’emmènent le soir flirter en utopie
Tu connais des matins où les roses trémières
Ont une âme ont une âm’comme les lilas blancs
Com’les gueules de loup et com’les primevères
Comm’les fleurs de plat’band’et com’ les fleurs des champs
Tu connais des matins
Où les fleurs ont une âme où les fleurs ont une âme
Les sept jours qui s’enchainent
A la peti’semaine
Ont des reflets changeants
Selon l’humeur du temps
Tu connais des jours sans avec un ciel si bas
Qu’il fait pleurer les saul’Alors ta vie grisaille
Comme le temps qu’il fait Alors ta vie grisaillle
Ell’ routine ell’ cafarde ell’pass’cahin-caha
Tu connais des jours sans
Alors ta vie grisaille ell’pass’cahin-caha
Tu connais des nuits blanch’où ton passé s’rallume
Sur ton écran de veille en diaporama
Tu revis tes coups d’cœur,tes pti’bonheurs posthumes
Tu gamberges en couleur ces nuits là ces nuits là
Tu connais des nuits blanches
Où ton passé s’rallume en diaporama
Et tu connais des soirs où le doute te prend
Faut-il vivre ses rêv’ou bien rêver sa vie
Vendre la peau de l’ours à la foire à l’encan
Et fuir aux antipod’pour vivre en utopie
Et tu connais des doutes
Qui t’emmènent le soir flirter en utopie
Tu connais des matins où les roses trémières
Ont une âme ont une âm’comme les lilas blancs
Com’les gueules de loup et com’les primevères
Comm’les fleurs de plat’band’et com’ les fleurs des champs
Tu connais des matins
Où les fleurs ont une âme où les fleurs ont une âme
dimanche 9 août 2009
Que sont mes amis devenus?
Que sont mes amis devenus ?
Où es-tu risque tout ? Quand t’avais tout perdu
Tu jouais l’pèr Noêl tu jouais l’homm’ sandwich
Les jours de baraka tu jouais nouveau riche
Tu jouais nouveau rich tu jouais m’as-tu vu
Que sont mes amis devenus ?
Où es-tu Don Quichott’ le mécontent de tout
Et le content de rien Toi tu changeais le monde
En tête des manifs T’emmenais la Joconde
Gueuler aux barricades un foulard rouge au cou
Que sont mes amis devenus ?
Où es-tu toi Merlin trousseur de ritournelles
Lorsque tu les chantais ell’retournaient au vent
Quand tu faisais la manche à la station Grenelle
Avec un’ hirondell’belle comme un printemps
Que sont mes amis devenus ?
Où es-tu l’antillais et ton boudin créole
Qui empotait la gueul’sur le petit matin
Juste avant que s’éteingn’ la dernière luciole
Eclairant ton bouiboui du côté de Saint-Ouen
Où es-tu risque tout ?
Où es-tu don Quichotte ?
Où es-tu toi Merlin ?
Où es-tu l’antillais ?
Où es-tu risque tout ? Quand t’avais tout perdu
Tu jouais l’pèr Noêl tu jouais l’homm’ sandwich
Les jours de baraka tu jouais nouveau riche
Tu jouais nouveau rich tu jouais m’as-tu vu
Que sont mes amis devenus ?
Où es-tu Don Quichott’ le mécontent de tout
Et le content de rien Toi tu changeais le monde
En tête des manifs T’emmenais la Joconde
Gueuler aux barricades un foulard rouge au cou
Que sont mes amis devenus ?
Où es-tu toi Merlin trousseur de ritournelles
Lorsque tu les chantais ell’retournaient au vent
Quand tu faisais la manche à la station Grenelle
Avec un’ hirondell’belle comme un printemps
Que sont mes amis devenus ?
Où es-tu l’antillais et ton boudin créole
Qui empotait la gueul’sur le petit matin
Juste avant que s’éteingn’ la dernière luciole
Eclairant ton bouiboui du côté de Saint-Ouen
Où es-tu risque tout ?
Où es-tu don Quichotte ?
Où es-tu toi Merlin ?
Où es-tu l’antillais ?
samedi 8 août 2009
Un jour sans toi
Un jour sans toi
J’écris ceci au clair de l’aube
Je vais assez petitement
J’écris ceci au clair de l’aube
Je te redis que je t’attends
J’ai le cœur j’ai le cœur en perce
Car aujourd’hui est un jour sans
Sans toi
Le temps ne passe plus
Les minutes lambinent
Alors ma vie routine
Salle des pas perdus
Je tourne en rond le temps grisaille
Ce matin est mal fagoté
Je tourne en rond le temps grisaille
Ce jour est comme escamoté
J’ai le cœur j’ai le cœur en perce
Car aujourd’hui est un jour sans
Sans toi
Le temps ne passe plus
Les minutes lambinent
Alors ma vie routine
Salle des pas perdus
Quel est ce con qui chante
Sur tous les toits sur tous les toits
Quel est ce con qui chante
La solitud’ ça n’existe pas
J’ai le cœur j’ai le cœur en perce
Car aujourd’hui est un jour sans
Sans toi
Sans toi
J’écris ceci au clair de l’aube
Je vais assez petitement
J’écris ceci au clair de l’aube
Je te redis que je t’attends
J’ai le cœur j’ai le cœur en perce
Car aujourd’hui est un jour sans
Sans toi
Le temps ne passe plus
Les minutes lambinent
Alors ma vie routine
Salle des pas perdus
Je tourne en rond le temps grisaille
Ce matin est mal fagoté
Je tourne en rond le temps grisaille
Ce jour est comme escamoté
J’ai le cœur j’ai le cœur en perce
Car aujourd’hui est un jour sans
Sans toi
Le temps ne passe plus
Les minutes lambinent
Alors ma vie routine
Salle des pas perdus
Quel est ce con qui chante
Sur tous les toits sur tous les toits
Quel est ce con qui chante
La solitud’ ça n’existe pas
J’ai le cœur j’ai le cœur en perce
Car aujourd’hui est un jour sans
Sans toi
Sans toi
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