mardi 28 décembre 2010

pour écouter mes textes mis en musique

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faire un copier coller

dimanche 26 décembre 2010

Plus je connais les hommes

Plus je connais les hommes

Parmi les kamikazes qui sont dans l’au delà
Un japonais chantonne Marlbrouck s’en va t’en guerre
Et l’écho lui répond aujourd’hui c’est hier
Aujourd’hui c’est hier depuis longtemps déjà

Plus je connais les hommes et plus j’aime mon chien
Rufus mon vieux griffon qui parle avec les yeux
Qui parle avec les yeux

Dépêchez vous de croire, dites des patenôtres
Car la tribu des uns va décimer les autres
Mais la prière de Pierre contredit celle de Pol
Si j’étais l’ Père Noël, j’en aurais ras le bol.

Plus je connais les hommes et plus j’aime mon chien
Rufus mon vieux griffon qui parle avec les yeux
Qui parle avec les yeux

Un coup de feu éclate au nez de la vengeance
Celui-là pourrait bien avoir ma préférence
C’t’ un coup des maffiosi c’t’un coup des maffiosi
Tiré sur Ponce Pilate pour venger Jésus-Christ

Plus je connais les hommes et plus j’aime mon chien
Rufus mon vieux griffon qui parle avec les yeux
Qui parle avec les yeux

Certains passent leur vie le doigt sur la gâchette,
Ils tuent même les colombes ils saccagent leurs nids
On ne peut pas changer changer l’cours des planètes
Pourtant j’espérais mieux c’est que l’homme est ainsi

Plus je connais les hommes et plus j’aime mon chien
Rufus mon vieux griffon qui parle avec les yeux
Qui parle avec les yeux

vendredi 10 décembre 2010

La petite vie courante

La petite vie courante


Deux quidams au p’tit bar de la rue d’l’Echaudé
Commandent deux beaujolais et deux sandwiches rosette
Qui sont donc ces deux là demande une pipelette
Ils ont l’air de deux ours de deux ours mal léchés

Celui-ci c’est parole celui-là musiquette
Ils troussent des chansons celle-ci est en si bé
C’est grossier musiquette dit cette pipelette
Parole lui répond c’est juste pour rimer

Cette chanson là s’app’lait :La petite vie courante
Chapeau bas les artistes votre chanson a plu
J’ai l’soixante dix huit tours ach’té à la brocante
Vous nous prenez à cœur c’est vraiment bien foutu

Dans cette chanson là un type raconte sa vie
Il parle du sam’di soir après après l’turbin
Il dit j’ai connu Jeanne aux premières jonquilles
Puis il parle d’amour et de tas d’petits riens

Faut chuchoter qu’on aime et ne pas trop le dire
Mais plutôt le montrer mais plutôt le montrer
Faut briser du cristal en éclatant de rire
La petite vie courante écoutez la chanter

Elle chante les gens heureux n’ont jamais eu de chaînes
N’ont jamais eu de griffes n’ont jamais eu de dents
Ils moissonnent la tendresse en conjurant les peines
Et cette chanson là n’a pas fini son temps

Des artistes la remettent en début d’tour de chant
Des artistes la remettent en début d’tour de chant

mercredi 8 décembre 2010

Diogène écoute mes balivernes

Diogène écoute mes balivernes

Diogène, j’ai dormi dans ton tonneau,
Et j’y ai trouvé ce soir ta lanterne.
Pour te remercier je t’envoie là-haut,
Du vin résiné et ces balivernes.
Je te dis d’emblée : l’époque est tristouille
Achille ne veut plus forcer du talon
A petite brocante à grande farfouille
On conjure la mouise on trompe le guignon

Diogène écoute mes balivernes
Je voudrais trouver avec ta lanterne
Un homme qui soit sans un parti pris
Un homme qui soit sans un parti pris


Les Dieux de l’Olympe se sont endiablés
Et des fous de Dieu partent en croisade
Diogène un d’ceux qui les embrigade
Etait mon voisin mon voisin d’palier
Je n’suis pas tenté par désespérance
Je n’ai pas envie de me foutre à l’eau
Mais y a des limites à ma tolérance
Je le dis tout net aux enfants d’salauds


Diogène écoute mes balivernes
Je voudrais trouver avec ta lanterne
Un homme qui soit sans un parti pris
Un homme qui soit sans un parti pris

Au restaurant grec, tout près de chez moi,
On boit du rosé qui nous vient de Rhodes,
Ce restaurant-là doit être à la mode
J’y ai vu Platon, Platon une fois.
L’agneau était tendre et le vin charmant,
On vint à parler du bonheur de l’homme.
A chacun d’choisir son vade-mecum
Vient de dire Platon juste en me quittant.

L’agneau était tendre et le vin charmant,
On vint à parler du bonheur de l’homme.

jeudi 2 décembre 2010

Ils sont à l'île de Sein version3

Ils sont à l’île de Sein

Par un vent d’tous les diables et par petite bruine
Ces deux amants promènent un amour clandestin
Ils sont à l’île de Sein le vent les déracine
Côté cour et jardin côté cour et jardin

Deux amants clandestins
S’promènent à l’île de Sein
Le vent les déracine
Le vent les déracine
Côté cour et jardin

Sur ce dernier caillou avant les Amériques
Dans une venelle étroite ils viennent de s’engouffrer
A l’abri des coups d’gueule poussés par l’Atlantique
Ecoutez les chanter l’amour l’amour sorcier

Deux amants clandestins
S’promènent à l’île de Sein
Le vent les déracine
Le vent les déracine
Côté cour et jardin

Entre deux potentilles et ces quelques fougères
Entre trois renoncules et ces quelques lotiers
Deux cirés bleu-marine s’embrassent et font la paire
Le phare de la Vieille ne se voit qu’à moitié

Deux amants clandestins
S’promènent à l’île de Sein
Le vent les déracine
Le vent les déracine
Côté cour et jardin

Avant que de rentrer à petite vie courante
Entre ronces et broussailles et murets coupe vent
Assis sur le granit ils comptent les déferlantes
Et un lierre s’accroche aux caprices du temps