lundi 9 novembre 2009

Ca provient de la bouteille

Ca provient de la bouteille

Chaqu’fois qu’il met la main au cul d’une bouteille
Il la vide et parfois,
Il plum’ l’aile d’un ange, apostrophe Cambronne.
Il tir’ la queue du diable et il parle à Milord
En épagneul breton.Il tutoie Al Capone,
Nabuchodonosor et le prince consort

On dit d’bouche à oreille
Que c’est du delirium.
Ca touch’ la têt’ de l’homme
Ca provient d’la bouteille.

Chaqu’fois qu’il met la main au cul d’une bouteille
Il la vide et parfois,
Il voit la vierge noir’, parle à Bison Futé.
Dans’ singing in the rain dessous son parapluie,
Proclam’ l’indépendance de la Bass’ Normandie,
Donne l’absolution à tout l’archevêché.

On dit d’bouche à oreille
Que c’est du delirium
Ca touch’ la têt’ de l’homme
Ca provient d’la bouteille


Chaqu’ fois qu’il met la main au cul d’une bouteille
Il la vide et parfois,
Il entend Dieu le père parler dans son portale,
D’un coup de tapett’ bing il tue un’ mouch’ tsé-tsé.
Il crie cornegidouille car il revoit le diable.
C’est pour l’exorciser. C’est pour l’exorciser.

On dit d’bouche à oreille
Que c’est du delirium
Ca touch’ la têt’ de l’homme
Ca provient d’la bouteille

jeudi 5 novembre 2009

Piano-bar

Piano-bar

En sortant du piano-bar,
Il criait : je suis Jul’ César,
Je m’en vais conquérir la Gaule,
J’vais renverser tous les menhirs.

En sortant du piano-bar,
Il criait : moi je suis le Tsar,
Je m’appelle Yvan le terrible
Et ma toque est en astrakan.

En sortant du piano-bar,
Il criait : moi je suis Guinsbar,
J’connais par cœur la javanaise,
J’suis champion du karaoké.

En sortant du piano-bar,
Il criait : j’suis là par hasard,
Mon pèr’ doit êtr’ Johnny Walker,
Ma mèr’ s’appell’ Marie Brizard.

En sortant du piano-bar,
Il criait : moi je suis Gaspard.
Sur conseil d’mon psychanaliste,
J’suis d’venu moi, j’suis d’venu moi.
Depuis pour fêter ça, je bois.
Depuis pour fêter ça, je bois.