vendredi 29 janvier 2010

Le nez dans la Grande Ourse

Le nez dans la Grande Ourse 3

Je viens d’graisser la patte au grand artificier
Il m’a promis ce soir une pluie d’étoiles filantes
Il m’a promis ce soir une pluie d’étoiles filantes
Pour nous deux en Lozère entre les châtaigniers
Y a des feux de bengale qui brillent déjà là-haut
Ils sont à des années à des années lumière
De l’endroit où nous sommes assis sur ces fougères
Regarde la Grande Ourse regarde les Gémeaux

Quelque part en Lozère le nez dans la Grande Ourse
Ecoute le lointain tu entends le coucou

Ce soir sur ce chemin entre les châtaigniers
Nous avons pris le temps tout le temps de nous plaire
Nous avons pris le temps tout le temps de nous plaire
Sur un lit de fougères c’était près d’un roncier
Maintenant nous comptons les étoiles filantes
Elles sont belles comme celles du quatorze juillet
Pour le bouquet final elles étaient vingt ou trente
Elles viennent d’embraser tout un coin de genêts

Quelque part en Lozère le nez dans la Grande Ourse
Ecoute le lointain tu entends le coucou

Sur un lit de fougères c’était près d’un roncier
Quelque part en Lozère entre les châtaigniers
Ce soir l’été s’promène ce soir l’été s’promène
Je parle à ton reflet dans l’eau de la fontaine
Je t’adresse d’ici cette carte du ciel
Tu y verras l’étoile sous laquelle je suis né
Je t’adresse d’ici cette carte du ciel
Quand viens-tu me rejoindre entre les châtaigniers ?

Quelque part en Lozère le nez dans la Grande Ourse
Ecoute le lointain tu entends le coucou

dimanche 17 janvier 2010

A la foire d'empoigne

A la foire d’empoigne

A la foire d’empoigne,
On joue on perd, on gagne.
On n’prend jamais le temps,
C’est le temps qui nous prend.
Et la vie tourne en boucle
Comme une bande son.
Toujours la même boucle,
Toujours les mêm’chansons.

Et ainsi le temps passe
Mais d’aucun vous diront :
Le temps ne passe pas
C’est nous nous qui passons

A la foire d’empoigne,
On joue on perd on gagne.
Parfois lorsque l’on perd,
On trime la galère.
Et la mélancolie
Cette saloperie
Cett’foutue rabat-joie
Gagne à ce moment là.

Et ainsi le temps passe
Mais d’aucun vous diront :
Le temps ne passe pas
C’est nous nous qui passons

A la foire d’empoigne,
On joue on perd on gagne.
Arrive la baraka
Cell’qu’on n’attendait pas.
Alors un garde-fou
Pièg’ la mélancolie,
Cette saloperie
Et il lui tord le cou.

A la foire d’empoigne,
On joue, on perd,on gagne.
On n’prend jamais le temps,
C’est le temps qui nous prend.

lundi 11 janvier 2010

Il a joué de l'ocarina

Il a joué de l’ocarina

Ca chauffe dans tout l’Hexagone
C’est la canicule cet été.
Effet de serre’, couche d’ozone,
Il a coupé l’son d’la télé.,

Les casses se font au bulldozer,
Et les casseurs sont en cavale
Marlbrouck Marlbrouck s’en va t’en guerre
Il a replié son journal.

Et comme toujours dans ces cas là
Il a joué d’l’ocarina
Pour plaire à sa chatte Halloween

Il a fait tourner sa mapp’monde,
Pour faire le tour du monde entier
Il a fait tourner sa mapp’monde
Pour voir qui est du bon côté

Il est allé en Papouasie,
Au Népal et en Terre de Feu
Puis en rentrant à Saint-Brieuc
Il s’est fait un irish-coffee

Et comme toujours dans ces cas là
Il a joué d’l’ocarina
Pour plaire à sa chatte Halloween.

Il a dit à son poisson rouge
Lorsque nous aurons des kopecks
Nous irons plonger en Mer Rouge
A Sharm-el-Sheikh, à Sharm-el-Sheikh.

En buvant son irish-coffee
Il a surfé au pt’it bonheur
Sur ses amours, sur ses coups d’cœur
Puis il a trinqué à la vie.

Puis il a trinqué à la vie.