Ils sont à l’île de Sein
Par un vent d’tous les diables et par petite bruine
Ces deux amants promènent un amour clandestin
Ils sont à l’île de Sein le vent les déracine
Côté cour et jardin côté cour et jardin
Deux amants clandestins
S’promènent à l’île de Sein
Le vent les déracine
Le vent les déracine
Côté cour et jardin
Sur ce dernier caillou avant les Amériques
Dans une venelle étroite ils viennent de s’engouffrer
A l’abri des coups d’gueule poussés par l’Atlantique
Ecoutez les chanter l’amour l’amour sorcier
Deux amants clandestins
S’promènent à l’île de Sein
Le vent les déracine
Le vent les déracine
Côté cour et jardin
Entre deux potentilles et ces quelques fougères
Entre trois renoncules et ces quelques lotiers
Deux cirés bleu-marine s’embrassent et font la paire
Le phare de la Vieille ne se voit qu’à moitié
Deux amants clandestins
S’promènent à l’île de Sein
Le vent les déracine
Le vent les déracine
Côté cour et jardin
Avant que de rentrer à petite vie courante
Entre ronces et broussailles et murets coupe vent
Assis sur le granit ils comptent les déferlantes
Et un lierre s’accroche aux caprices du temps
jeudi 2 décembre 2010
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