J’suis un bâtard
J’suis un bâtard, pas un corniaud
Mais j’en connais des chiens de race
Qui ne suivent pas à la trace
Ils ne savent que faire le beau.
Mon père était un chien de race
Médaillon blanc sur le poitrail,
Un boxer qui tenait sa place
Et vous attendait au portail.
Ma mère était un chien de Chine
Un chow-chow avec l’air hautain.
Mais peut-on juger sur la mine
Des chiens que l’on mange à Pékin ?
J’suis un bâtard, pas un corniaud
Mais j’en connais des chiens de race
Qui ne suivent pas à la trace
Ils ne savent que faire le beau.
J’ai le poil long et plutôt doux,
Ma robe est fauve avec du roux,
Comme un setter sans le reflet
On n’est pas tous des Irlandais.
Je n’ai pas l’flair d’ un épagneul
Mais je fais semblant le dimanche,
Pour un peu leur frotter la manche
Je lève même des campagnols.
J’suis un bâtard, pas un corniaud
Mais j’en connais des chiens de race
Qui ne suivent pas à la trace
Ils ne savent que faire le beau.
Quand ils parlent d’un temps de chien
Quand ils parlent d’un temps de chien
Ca veut dire ça veut dire qu’alors,
Je ne mets pas le nez dehors.
Quand ils parlent de vie de chien :
La vie ne peut pas être pire.
Pour comprendre ce qu’ils voulaient dire
J’me suis donné un mal de chien.
samedi 3 juillet 2010
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