Les oubliés de l’alphabet
C’est l’copain d’abord des sans grades
De ceux qui sont restés en rade
Qui n’ont jamais jamais appris
A mettre des points sur les i
Il écrit les lettres des autres
Et qui sait peut-être la votre
L’écrivain public l’écrivain
Qui écrit bien qui écrit bien
C’est l’copain d’abord des sans grades
De ceux qui sont restés en rade
Des oubliés de l’alphabet
Dans leurs lettres confient chagrin
Des oubliés de l’alphabet
Confient bonheur ou tracassin
Un quidam au Bar des platanes
Devant un pur arabica
Saute du coq du coq à l’âne
Il se perd en galimatias
C’est l’copain d’abord des sans grades
De ceux qui sont restés en rade
Il veut donner de ses nouvelles
Mais il veut surtout parler d’elle
Tu l’aimes demande l’écrivain
A brûle-pourpoint à brûle-pourpoint
Puis il fignole cette lettre
Il y met plein de sentiments
Il accroche l’espoir à peut-être
L’espoir fait vivre en attendant
C’est l’copain d’abord des sans grades
De ceux qui sont restés en rade
On entend qu’lui on entend qu’elle
Ils ont forcé sur le calva
Ils veulent écrire au Père Noël
L’écrivain répond pourquoi pas
Celui-là s’confie en sourdine
Il voudrait dire son désamour
Le vent décoiffe la colline
Et les platanes des alentours
C’est l’copain d’abord des sans grades
De ceux qui sont restés en rade
Des oubliés de l’alphabet
Des oubliés de l’alphabet
jeudi 16 septembre 2010
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