lundi 3 mai 2010

D'une manière ou d'une autre

D’une manière ou d’une autre

Ma prunelle sauvage fait cinquante degrés,
Je suis bouilleur de cru , je braconne à la fraîche.
Et le soir je réponds au cri de la chevêche ,
Quelque part en Ardèche je vois le temps passer.

D’un’ manière ou d’une autre
Et d’un bout jusqu’à l’autre,
On finit le chemin,
On finit le chemin.

Moi je tire les cartes, j’apprivoise la chance,
Je prédis l’avenir meilleur que la passé,
Pour les scorpions, les vierges, les verseaux, les balances.
Cours’y vit’ le bonheur est juste dans le pré.

D’un’ manière ou d’une autre
Et d’un bout jusqu’à l’autre,
On finit le chemin,
On finit le chemin.

Je rempaille des chaises à l’ombre des platanes,
Mes abeilles butinent un miel de tournesol.
Entre un coup de mistral et un coup d’tramontane.
Le fond de l’air est doux sous les pins parasols.

D’un’ manière ou d’une autre
Et d’un bout jusqu’à l’autre,
On finit le chemin,
On finit le chemin.

Je m’accompagne à l’orgue de barbarie, je chante,
Sainte, Sainte Cécile faite que j’aie du talent.
Quand je promène Villon de brocantes en brocantes
Je fais, je fais la manche pour les neiges d’antan.


D’un’ manière ou d’une autre
Et d’un bout jusqu’à l’autre,
On finit le chemin,
On finit le chemin.

Je vis depuis longtemps des charmes de Suzon
Je tire larillette j’voulais pas qu’on en parle
Mais des paparazzi m’ont vu à Monte Carle
Ils ont vendu la mèche aux trousseurs de chansons

D’un’ manière ou d’une autre
Et d’un bout jusqu’à l’autre,
On finit le chemin,
On finit le chemin.

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