Le fantôme
J’étais fantôme en Angleterre
Au service’ de sa Majesté,
J’apparaissais pour la Rein’ Mère
J’terrorisais ses invités.
Un jour au bord de la Tamise,
J’ai rencontré l’démon d’midi.
Nous sommes devenus cul et ch’mise.
Il m’a présenté ses ladies
En suite j’ai traversé l’Channel.
Les histoires’ d’O se vivent en France
Et honni soit qui mal y pense,
Je ne compte plus mes lunes de miel.
Dans le couvent des Ursulines
Aux douze coups d’minuit tapant,
Le fantôme de Sainte Amandine
Vient de me prendre pour Saint Amand.
Quand j’ai câliné la Marquise,
Elle a cru que nous étions trois :
Le fantôme du Duc de Guise,
Du Marquis d’Sade et moi et moi.
Quand j’ai visité la Comtesse,
Elle était vert’ morte de peur,
Affolée par tant d’pair’ de fesses
Les fessses des quatre-vingt chasseurs.
Romantique sous de mon ciel de lit,
J’accueille parfois des pucelles
Le pucelage de la plus belle
Me fut offert à Domrémy
mardi 4 mai 2010
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